Cambodge 2016 ; campagne du Baray Occidental
dès la sortie de Seim Reap, on trouve rapidement les premiers canaux qui alimentent cette campagne
grâce à un système de réservoirs à écluses
arrivée au Bayral avec un niveau très bas, à cette époque il commence juste à se remplir, l'eau monte d'environ 30 cm par jour
et les bateaux de promenade qui sont à la maintenance (vite fait)
il y a quand même une activité touristique
en même temps que les camps et les aménagements sont en réparation (vite fait)
un temple indou en rénovation au milieu de plan d'eau, sur le west Mebon
et un type qui rassemble des herbes
dans le but de les faire sécher et pour la nourriture des vaches
départ du baray vers les canaux
depuis la retenue et la première écluse
en suivant la digue, envahie par la jungle
on arrive à un village dans l'angle sud-ouest du Baray...
... avec la particularité d'être posé sur un trop plein
qui déverses vers les marais voisins
et au long de la plage ...
... les pêcheurs incognitos taquinent à la mouche
enfin, au nord ouest du plan d'eau, j'arrive sur un camp très actif
des femmes étalent l'herbe en grande quantité pour la sécher au soleil
tandis que d'autres étalent des graines sur des bâches
à priori il s'agît d'un riz sauvage dont certaines graines sont dures et d'autre non, il en sort une substance laiteuse
un des paysans m'explique, si j'ai bien comprit qu'il font cuire la graine avec l'enveloppe et qu'ils mange en salade avec cette substance laiteuse qui améliore le goût du riz sauvage ; à vérifier car je n'ai pas trouvé mieux comme information ni sur le terrain ni sur internet
ceci étant, c'est comme pour le blé ou une autre céréale
battage de l'herbe mais ici elle reste humide
chargement à la main, à l'ancienne
récupération du tris pour faire un ensilage tant que c'est humide
et de la graine
pour le séchage
après ces belles rencontres paysannes avec qui on mesure l'importance de l'éco-système initié par l'homme ; dans ce cas on profite de la nécessité alimentaire humaine et animale pour nettoyer la retenue d'eau
on s'enfonce vers des landes, toujours marécageuses et enfin sans poteaux électriques, ou quoi que ce soit d'autre !
pas de pollution visuelle due aux aménagements de confort ; je ne parle pas des déchets qui font partie, eux, de l'environnement (asiatique)
petit bain de boue et ...
... on ne s'approche pas
les maisons traditionnelles Khmères sont toutes plus traditionnelles les unes que les autres
et savez-vous pourquoi elles sont sur pilotis ?
Sur la terre, toutes les maisons traditionnelles du Cambodge dans toutes les régions sont construites sur pilotis. Que ce soit en région inondable ou en région en altitude qui ne sera jamais inondée par les rivières mais ou les pluies de mousson peuvent être très fortes.. Plusieurs raisons à cela, les animaux sauvages et serpents qui ne peuvent pas facilement s'introduire dans les maisons surélevées, et le fait que la maison sur pilotis, fait ombre pendant toute la partie des saisons sèche et très chaude et permet de s'y abriter de la grosse chaleur tout en étant à l'air et devient un lieu de vie en plein air à l'abri de la maison, ou la famille peut installer des hamacs en plein air à l'ombre dans la journée. Le dessous de la maison, sert aussi à la campagne pour installer les outils de travail
mais toutes ces raisons croisent aussi la croyance en Naga, le dieu serpent ; dans les légendes de l'Inde et de tout le Sud-Est asiatique, les nâgas sont des habitants du monde souterrain où ils gardent jalousement les trésors de la terre
alors pour ne pas gêner les Naga sur leurs territoires, les Cambodgiens posent les maisons sur des poteaux afin de ne pas trop emprunter de surface à la terre
et ces deux jolies petites filles ne prennent pas non plus trop de place à la terre
un peu d'eau et donc de boue et ça y est le terrain de jeux est idéal
maintenant une très belle rencontre dans la campagne profonde, entre une piste et les marais ; cette famille de femmes cuisine le bambou ... au barbecue
pourquoi ?
et démonstration de taille du bambou
sans se couper les doigts et sans rater son coup !
mais qu'est ce donc ?
le bambou sert à préparer et présenter un dessert ! wahou ! ça se pelle comme une banane du coup
riz sucré avec des petits haricots noirs et du lait de coco ; un délice ! ! !
recette du Kralan Kratie pour 12 morceaux de bambou et 1,5 kg de riz gluant baigné dans l’eau puis égoutté
– 400 gs de sucre de palme
– 3 tasses de lait de noix de coco
– 300 gs de chair de noix de coco râpée
– 2 cuillères à café de sel
– 12 feuilles de pandanus (plante asiatique)
– 800 gs d’haricots noirs cuits ou
– de graines de pois «black-eye peas»
et 12 bouchons en filasse de noix de coco
pour la préparation, on trouve les infos sur internet plus facilement que les ingrédients en France
bon courage ! et bon appétit
enfin, sur le retour
on traverse des paysages aux couleurs contrastées avant le couché du soleil
et des verts qui contrastent
du riz quoi
puis encore un travail de femmes
la cueillette des fleurs de cactus
toutes variétés possible
et retour sous un orage terrible, 25 km en scooter en tenue d'été
j'ai pas de photos
Publié le jeudi 7 juillet 2016 par albert caque