Mongolie 2016 (1ft week)
Oulan-Bator (Ulaanbaatar)
cette ville est très atypique ; elle est en pleine transformation avec un mélange d'architecture progressif
Les uns sur les autres, on voit un immeuble neuf à côté d'un immeuble en construction à côté d'un immeuble en démantèlement; c'est comme ça tout le long de la "main street"
j'ai parcouru aujourd'hui la Peace Avenue qui traverse Oulan-Bator d'est en ouest
quartier d'affaires et immeubles de standing
les grandes banques, hôtels, les administrations locales, municipales et gouvernementales sont principalement sur cette avenue
jusqu'au grand palais gouvernemental avec ses statues monumentales
mais à priori, certains bâtiments restent en place, c'est probablement du patrimoine sauvegardé
et tout le long de cette avenue
des pharmacies et autres petits commerces de proximité dont certains que je n'ai pas prit en photos afin de ne pas paraître naïf
des petites boutiques de rue avec comme commerce principal les confiseries ; les mongols passent leur temps à avaler des bonbons et autres sucreries
ça donne des idées aux plus nécessiteux qui ouvrent leur business à l'arrache
et sur la route, on fait comme on peut et heureusement que la circulation est règlementée ; selon leurs immatriculations les véhicules sont interdits un jour par semaine. Il y a matière à réfléchir sur notre position en France
mais la police est là pour aider au respect dans les carrefours bien qu'il soient équipés de feux tricolore (quand on les voit)
comme pour les piétons il semblerait qu'ils ne soient pas ou difficilement prioritaire, mieux vaut passer par dessous la route
enfin pour ce qui est des vrais commerces de bouche, c'est difficile de trouver un supermarché
mais quand on trouve un il est beau ; beaux produits maraichers et de viandes
chaque allée dans le magasin est bordée d'une rangée spécialisée ; les vendeurs indépendants en fait louent l'emplacement pour vendre leurs produits (du moins c'est l'étalage de chacun)
pour trouver du poisson ici, à priori c'est l'aventure ! ! !
Gunjee & Purev m'ont accueilli dans leur yourte
3 jours dans le Gorkhi-Terelj National Park , au nord de la rivière Tuul, dans le cirque montagneux "rhododendron circle" qui s'ouvre en arrivant devant le fameux "Turtle-Rock" en bas duquel passe la rivière Terelj et où est le monastère Gorkhi-Terelj
le séjour était très bien, chez une famille paysanne sédentaire qui a des vaches uniquement, mais la mère de famille qui est une femme d'affaire impressionnante s'affaire à monter un camp de yourtes pour le tourisme (encore un parmi tant d'autres dans ce site, dommage), et c'est elle qui gère toute la baraque ; elle s'appelle Gunjee, 64 ans, mais je l'appelai Wonder-woman ; deux téléphones, un radio-com, elle court du matin au soir, elle fait à manger, elle reçoit les premiers touristes mongols et en plus elle s'occupe des vêlages.
son mari Purev, 72 ans, est bien plus cool ; doucement le matin, pas trop vite le soir, et entre temps la sieste pour se préserver du temps qui passe
ils ont eu et donc elle à fait 8 enfants ; 1 fille et 7 garçons, quand on calcule bien elle à eu son premier à 14 ans, Boldoo 50 ans que j'ai rencontré avec son frère cadet Ganbaa, 42 ans et avec qui j'ai pu échanger qlqs mots grâce à son anglais bien meilleur que le mien
Purev est à la retraite d'une carrière pour le compte d'une compagnie des mines, je n'ai pas vraiment comprit la quelle mais il est grandement décoré et occupe sa retraite avec cette ferme
Gunjee, que j'ai vu également décorée de multiples médailles sur des photos, mais je n'ai pas comprit non plus pourquoi, passe son temps à courir, réellement elle a une santé d'athlète, j'ai eu du mal à la suivre à pied pour nous rendre devant le Turtle-Rock
Gunjee a fait de bonnes choses à manger ; la base la plus courante est les pâtes (maison bien sûr), avec des légumes et des petits morceaux de viande. Gunjee cuisine comme elle peut là où elle peut mais elle est bien organisée
j'ai profité du calme et du paysage, bien que celui-ci soit gâché par une multitude de camps de yourtes pour touristes, et le sol est relativement pas propre, les cours d'eau également car à la fonte de la neige il y a des tas de déchets qui descendent dans la vallée ; ici la population n'est pas vraiment respectueuse de la nature et ça gâche le visuel ; du plastique et des bouteilles partout, personne ne ramasse
j'ai passé bcp de temps aussi à faire des photos des aigles ; il y a deux couples au dessus du village
autrement, j'ai participé à l'aménagement des yourtes avec Gunjee et deux de ses fils (Gambaa et Boldoo) et le frère de Gunjee (je crois) qui est l'intendant du camp
attention c'est moderne, fini la vie à la bougie ; il y a la tv avec parabole mais ça c'est pas nouveau, l'électricité à bien amélioré depuis longtemps le confort de vie en yourte
et ils ont équipé le camp avec de la vidéo surveillance
maintenant ils ont un usage du confort qui reste sommaire, les branchements électriques sont fait à l'arrache et c'est rien de le dire, les possibilités sont adaptées aux moyens de bord ; les lits dans les yourtes sont fait avec de la palette et du contre-plaqué vissé, cloué, lié, enfin quoi, du moment que ça tient et les matelas sont réservés aux touristes (dans la limite du stock disponible)
pour ma part, dans la yourte familiale, mon matelas était un empilement de couvertures pour faire une épaisseur ; putin ! ! ! réveils douloureux mais on s'y fait ... finalement
je ne rentre pas dans les détails pour ce qui est des commodités et autres
bon voilà en gros, je pourrai passer des heures à décrire ce moment de vie en famille intéressant et constructif, unique cela va de soit, et avec un accueil très chaleureux malgré la barrière de la langue
arrivée à la ferme
and the toilet
dans la yourte
accueil avec des super-bons beignets
et la soupe de pâtes fut extra
environnement aride à cette saison
approvisionnement en eau potable (de source bien entendu, underground)
hummm ! ! ! plat de pâtes-viande-légumes ; complet
moment with the eagles
un cri m'a interpelé oui des aigles au dessus du village
vol ascendant
la femelle plus près encore
et au bout d'une heure les yeux dans les yeux ; elle part
un détour pour dire bonjour à Gingis Khan
déjà de loin ... énorme !
oulala !
centre ville d'O-B le monastère Gandantegchenling
je me suis rendu dans ce monastère qui est en fait une citée dans la citée, au milieu du quartier très populaire du district 16 ;
à priori le plus important monastère bouddhiste de Mongolie qui aurait été sauvé de la démolition par Winston Churchill en 1945
ceci-étant, pour s'y rendre il faut s'enfoncer dans ce district fait de cabanes en tous genres, de yourtes et autres constructions en tôles, le tout comme "un quartier résidentiel avec ses rues et ses cours" bien fermées ; aussi 'très' populaire soit ce quartier, il est en plein cœur du centre ville et les habitants ne paraissent pas si démunis que cela (en général) vu les voitures garées dans leurs cours et dans les "rues"
enfin, arrivé au monastère, je me suis fait interpeler par un agent afin de régler une entrée de 4000 T (1,80 €) que j'aurais pu m'éviter car en passant par les autres rues autour il y a plein d'entrées où les connaisseurs passent, y comprit en voiture ; oui c'est bien une citée dans la citée
ceci-dit, c'est surtout que je me suis fait interpeler car je suis touriste repéré alors que les gens d'ici ne payent pas en entrant par cette entrée principale
quelques photos de la balade d'aujourd'hui
en passant par Ikh Toiruu street une autre grande rue qui traverse OB d'est en ouest (en plein renouveau également)
je me suis arrêté pour voir ce petit monastère dans un quartier bof ... le tout sans intérêt
dommage ce gâchi autour de ce site mal entretenu
traversée du quartier impeccable
yourte toujours en cours de route
avant d'arriver devant ce monastère géant
là où je me suis fait interpeler pour payer le droit d'entrée
franchement c'est très grand c'est une citée intérieure
et alors je me disais qu'ici aussi il n'y avait pas d'oiseaux
et encore moins de pigeons
normal ! ils sont tous devant le monastère !
ils sont nourris à la main par les visiteurs du monastère
Publié le dimanche 17 avril 2016 par albert caque